Crazy flights "Little Sabaudia"

Nous autres au niveau de la mer, nous sommes admiratifs devant ces images magnifiques.
Merci aussi pour les explications, c 'est très utile et nous mets bien en garde des difficultés
rencontrées.

Je confirme pratiquement tout ce qu'a dit L.Mini
Mon approche sur le film est un peu plate, mais c'est une habitude que j'ai du temps du Jodel. Il n'y a pas de mal à être à 3% plutôt qu'à 5% (surtout qu'on a de la réserve de puissance sur le MCR), et ça peut sauver une situation sur un altiport sans pente prononcée comme Meribel ou Megève.
A propos de l'arrondi, sur des terrains comme Courch, ce n'est pas l'avion qui vient en contact avec le sol, c'est le sol qui monte sous l'avion. On change de pente à l'arrondi, on met éventuellement des gaz pour compenser la pente, et on attend que le sol monte!
Concernant le jet (Citation?) à Courch, d'après mon fils qui a sa qualif montagne et vole sur Global Express, c'est du suicide. Il est impossible de trouver les bons paramètres dans les abaques de la machine. Le décollage en bout de piste tel qu'on le voit n'est qu'une option non prédictible...
Dans la série crazy flights sur altiport, il y a cette vidéo à Megève (bouchez-vous les oreilles pour ne pas entendre l'alarme de train!):



Ensuite continuer avec la Rescue Mission : https://youtu.be/w6YWwJ0s_5k

Elle est fabuleuse cette vidéo : le petit week-end à Megève en TB20 qui s'annonçait bien et qui en l'espace d'1/10ème de seconde, ne s'annonce plus bien du tout !!!

Super ! moi qui essayais de me souvenir du taux de roulis exact du Sportster... Quelle vitesse en entrée de figure ?

Pierre-Andre a écrit:

Wahou :-)

Bonne année itou.

RIAZUELO a écrit:Merci Pierre-André,
Cela donne toujours envie d'y aller, mais vraiment pas tout seul !

Vu que Courchevel est actuellement QGO (il neige!), voilà un moyen de revisiter le circuit de piste en simulation:

Salut à tous,

Les sim. ont fait de sacrés progrès en réalisme. On voit même les raccords de bitume sur le parking. En plus, la vue est très récente, puisqu'il y a la nouvelle barrière et le nouveau panneauen bordure de parking.

Le tuto. est pas mal, même très bien, à quelques corrections près :
- il n'y a pas de CTR à Courch'.
- après W (Moûtiers) attention à la proximité de l'altiport de Méribel qui est sur votre droite si vous allez vers N (Bozel) et presqu'en dessous si vous rejoignez L (col de la Loze) quand l'AFIS est fermé. Cela dit, l'intégration à Méribel se fait à 6500 ft et le TdP à 6000 ft.
- en reconnaissance à Courch' (AFIS fermé) en provenance de L : ne dépassez pas (pas trop !) l'axe de piste, car vous serez dans le circuit des hélicos (trafic soutenu). L'héliport est contigu à la piste.
- la montagne pointue à viser en base s'appelle "la Dent du Villard". A 7000 ft, on est légèrement en dessous du sommet. Pour sortir axé en finale, il faut retarder le plus possible le dernier virage jusqu'à carresser la Dent du Villard de son aile gauche.
- la mise en descente peut se faire pratiquement dès la sortie de dernier virage, et vous êtes à peu près sur le bon plan. Donc, là, vous visualisez votre plan de descente, qui vous paraît faussement impressionnant. Un coup d'oeil au vario pour contrôler qu'on est bien à -300/-350 ft/min, mais ensuite, on ne le regarde plus.
- Horreur ! Quand le tuto. dit : "vous avez préaffiché vos paramètres sur le bon plan en finale, vous ne touchez plus aux commandes", c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire, surtout l'été, quand il fait chaud, et que l'aérologie est joueuse, on agit constamment sur le couple manche/gaz pour contrer les nombreuses pompes et dégueulantes que vous ne manquerez pas de rencontrer au cours de la finale (il m'est arrivé d'avoir à faire 7 corrections successives), et plus vous réagissez vite, moins l'amplitude des corrections sera importante.
Pompe (courant ascendant) : un peu de manche en avant, un peu de gaz en arrière
Dégueulante (courant descendant) : un peu de manche en arrière, un peu de gaz en avant
On remarque que l'action sur les gaz est l'inverse de l'action sur le manche, ça doit devenir automatique.
La difficulté : ces corrections vont changer l'attitude de votre avion en assiette, rendant difficile l'appréciation du plan. Le point d'aboutissement (celui qu'on vise, et qui sera avant le point de toucher) ne sera pas fixe sur le parebrise, il faut bien regarder dehors pendant plusieurs secondes pour prolonger virtuellement la trajectoire. Le point d'aboutissement, c'est là où on va s'écraser si on n'arrondit pas. Un bref coup d'oeil au badin, et on recommence (le plan, la vitesse, le plan, la vitesse... avec en plus la tenue de l'axe et un coup d'oeil à la manche à air du seuil de piste.

Je le répète, c'est à la portée de tout le monde, mais ça nécessite un apprentissage. N'y allez pas tout seul la 1ère fois, c'est dangereux et interdit !

Par contre, pour ceux qui sont qualifiés (et que le montant de la taxe d'atterrissage ne rebute pas, presque 90 euros) vous pouvez aller à Courch' l'hiver, l'altiport est constamment déneigé par le service de piste (pompiers), je crois même que c'est le seul de France. Sinon, venez à Méribel, mais n'oubliez pas de mettre des skis à votre MCR !

Mini
NB : venez goûter au vol en montagne, c'est sompteux, on en prend plein les yeux. Que la montagne est belle !

Déjà 4 jours sans post sur le site, aussi je meuble avec mon vol de ce samedi !
En fait c'est le premier we où je sors le MCR de son hibernation. Mais il a subi tout de même une opération importante : montage du parachute BRS. Mais je ne l'ai pas encore essayé !



Et voilà ! Ca vous a réveillé ?

Bonjour,

Images sympas pour bien commencer la semaine, merci
Pendant ce temps nous faisions une petite visite à Meaux (au départ d'Auxerre) dans une visi plutôt crapoteuse j'aurai bien échangé les paysages...

Bonjour Pierre-André et à tous,

Magnifique, mais cela donne aussi envie d'avoir un parachute

Michel

On pourrait organiser une formation/découverte montagne cet été à Albertville.
Les Savoyards ne sont pas égoïstes, ils sont prêts à partager leurs merveilles !

Pierre-Andre a écrit:On pourrait organiser une formation/découverte montagne cet été à Albertville.
Les Savoyards ne sont pas égoïstes, ils sont prêts à partager leurs merveilles !

En voilà une idée qu'elle est bonne !
Je serai à Méribel du 28 juillet au 28 août environ.
Le hic, c'est que je ne suis (toujours) pas qualifié montagne, encore moins instructeur.
Mais je serai là pour la rencontre...

Mini

bonjour
très bonne idée

bon vol

ça serait super sauf que je n'ai pas la qualif qui va bien...

Oui, Max a raison, les conditions d'accès à Albertville ont changé récemment.

Dans l'ancien système, l'AD était à usage restreint, réservé aux avions basés et à ceux des AD voisins (dont Méribel). Pour y accéder, on pouvait toujours demander une autorisation à la DAC Centre-Est, qui l'accordait sans difficulté.

Dans le nouveau système, il faut avoir la qualif. Montagne roues ou être reconnu apte à utiliser l'AD par un instructeur (ou être soi-même instructeur). Notons qu'il ne s'agit pas d'une "autorisation de site" (comme pour les altiports et altisurfaces), il n'y a pas de limitation de validité, il n'est pas précisé si l'instructeur doit lui-même être qualifié Montagne, et les conditions dans lesquelles l'instructeur reconnaît l'aptitude ne sont pas non plus précisées (reconnaissance de l'expérience, entraînement, test en TdP...). En d'autres termes, rien n'interdit à l'instructeur de votre club en plaine de signer cette aptitude sur votre carnet de vol, s'il l'accepte.

Mes commentaires :
L'ancien système était incohérent : lorsque j'arrivais de Moret avec mon MCR dont j'ai plusieurs centaines d'heures de vol, il me fallait une autorisation, par contre, si je descendais de Méribel avec un Jojo (D113) ou un Mouss (D140 Mousquetaire), avions à trains classiques (sur piste en dur, qui plus est !) que j'avais, du moins à mes débuts, moins en mains, je pouvais le faire librement.

Le nouveau système est tout aussi incohérent : outre les conditions de délivrance de l'aptitude (cf ci-dessus), le terrain d'Albertville, et ce n'est pas Pierre-André qui me contredira, ne relève absolument pas des compétences "Montagne". Tout au plus nécessite-t-il de mettre en garde les pilotes contre un risque de turbulences importantes en courte finale 23 lorsque le vent dépasse 15kt dans l'axe. Or, l'intégralité de la page des consignes particulières de la carte VAC n'a pour objet que la limitation des nuisances pour les riverains, aucunement la sécurité pour les pilotes.

En fait, comme pour de nombreux terrains de France, ce classement "usage restreint" et tous les subterfuges associés ne visent, de façon inavouée, parce que inavouable, que la limitation du trafic pour la tranquillité des riverains. Que d'hypocrisie !

Mini

Bonjour Pierre-André, tous,
merveilleuses images... Amusant ce jeu d'ombre, 3'10 dans le film, qui a fait que le Mont-Blanc t'a "regardé" arriver. Vraiment  superbe !!

Mini a écrit:En fait, comme pour de nombreux terrains de France, ce classement "usage restreint" et tous les subterfuges associés ne visent, de façon inavouée, parce que inavouable, que la limitation du trafic pour la tranquillité des riverains. Que d'hypocrisie !

Tout d'abord je suis heureux que vous appréciez mes vidéos. J'en ferai d'autres.

Albertville n'est pas plus en montagne que bon nombre d'aérodromes dans les Alpes: il est en fond de vallée.
Le côté "restreint" est historique, et il est défendu non pas pour protéger les riverains, mais par et pour les usagers locaux du terrain, l'Aéroclub en tête. La raison profonde est bien de garder une circulation aérienne locale, en rejetant "les étrangers"...  Si tous les terrains de France avaient cette attitude, il serait impossible de voyager.

Ceci dit Albertville est à 1033ft, en fond de vallée, il n'y a jamais de vent, et il n'y a pas non plus de riverains aux alentours immédiats. Le coté restreint "administratif" ne doit pas vous empêcher d'y venir. Il n'y a d'ailleurs plus d'autorisation administrative nécessaire comme avant de la part de la DGAC.

Lors de rencontres que l'on pourrait organiser cet été (ou avant), le but ne serait pas de faire de l'instruction montagne (personne n'a la qualif pour cela), mais de faire découvrir la technique et la beauté du vol en montagne.

On en reparle!

Excellente video, merci pour ses belles images qui me rappel mes survols en ulm de ses dernières années en ULM Virus et Sinus ... a ce propos je posait donc en ULM ou je voulais: Méribel, Huez, Courchevel, Megeve, Peyresourde ... et maintenant avec le 4S il va me falloir des qualifs de site

Pour Albertville j'irai voir mon gentil instructeur avion pour qu'il me fasse un gribouillis sur le carnet de vol ...

Vive l'ULM pour son espace de liberté ... vive le 4S pour ses 4 places et son turbo kipousse

Jerome

En ce moment sur Aerostart.tv, Bernard Chabert nous emmène à l'Aéroclub de Méribel pour 42mn sur le vol en montagne filmé cet hiver. Cette vidéo est aussi visible en replay ici :
http://www.aerostar.tv/videos/vol-haute-montagne/
Que ça vous donne envie de venir voler du coté de chez moi !

Merci Pierre-André,

J'ai vu une grosse partie du doc en "tombant dessus" par hasard, mais cela n'incite pas les gars de la plaine à venir trainer leurs ailes dans vos coins où l'horizontale est une anomalie ...

A quelques mots prêt, l'instructeur (super moustachu) a dit "Il est facile de faire d'un montagnard un pilote de montagne, faire d'un pilote de plaine un pilote de montagne c'est une autre affaire", avec une moue et un mouvement oculaire laissant penser qu'il ne croyait pas la chose possible ...

Ai-je bien entendu ?

Et je vais regarder le replay ...

Michel

Compte-rendu photographique des 2 rassemblements de "l'Ascension" 2016 :
- RSA Sud-Est à Propriano (Corse)
- Colomban à Argenton-sur-Creuse
J'ai fais les 2. Il a fait beau. Le triangle des 3 vols en trois jours fait 1800km.

Passez en mode plein écran pour mieux apprécier les photos.

Merci Pierre André pour ces jolies photos

Nous avons passé un très agréable moment à Argenton

En espérant vous retrouver à Mortagne et à Sant Yan

Bons vols

Philippe Klein

La genèse du raid
En 2010, JJ.Ballot de Brest avait fait Ouessant-Propriano non-stop avec sa Gazaile. Puis Il a procédé à une exploitation médiatique importante de son vol (Info Pilote, Cahier du RSA, Télégramme de Brest, conférence RSA…), ce qui nous a, nous les MCRistes, un peu «chatouillé ». Voir ici :
http://gazaile2.nmr7.free.fr/French_Travel_Eco_Fly.html
http://gazaile2.nmr7.free.fr/images/presse/Cahier.pdf
Ca faisait donc 6 ans que je pensais relever ce défi. C’est ce que j’ai fait ce 23 août.

La préparation du vol
Il est tout de suite apparu qu’il y avait plusieurs paramètres à améliorer dans le vol de JJ.Ballot :

• - Propriano n’est pas le terrain le plus éloigné d’Ouessant. C’est Figari, 1360km au lieu de 1330km, par l’orthodromie. Dans la pratique, c’est 1400km en vol. Ce sont aussi les deux aérodromes les plus éloignés l'un de l'autre en France métropolitaine.
  - Il était seul à bord. A deux, c’est mieux.
  - Avec ses 50cv, la Gazaile n'est pas rapide, et le temps de vol s’en est ressenti (8h de vol). On peut faire mieux en MCR (je vise 6h)
  - L’argument «faible conso» de la Gazaile diesel est intéressant, mais JJB était seul à bord… A deux et avec un Rotax, on peut avoir la même conso …par passager.
  - Enfin j’ai fait ce vol comme un vol normal de tourisme auquel nous sommes habitués avec nos MCR. J’ai transformé un « raid » qualifié de « record » en voyage classique avec les affaires de voyage pour deux, le matériel de camping, de sécurité (traversées maritimes), de mécanique de base (pneus, outils…)
  

La réalisation du vol
Il y avait une fenêtre météo grande ouverte la semaine passée. Je n’ai pas vu un seul nuage d’Ouessant à Figari !
Mme et moi avons rejoint Brest la veille (provenance Perpignan / vol non-stop) pour faire du carburant. Là j’ai chargé le MCR avec 140L, et 20mn de vol plus tard nous étions posés à Ouessant. Nous avons pu visiter Lampaul avant de revenir au terrain pour coucher sous la tente.
Levés à l’aube, seuls au terrain, nous avons pris le petit-déjeuner salué par le soleil levant à 7h30. Ensuite, et j’y tenais car nous faisons du tourisme, nous sommes allés faire trempette à la plage de Penn Arlan avec, en arrière-pensée, le bain que nous prendrions ce soir en Corse en conclusion du voyage. A 9h nous étions de retour au terrain.
L'agent Afis étant arrivé au terrain, nous avons un peu discuté avant de préparer l’avion et poser le plan de vol. Après une vérification minutieuse de l’avion, un GO fut prononcé. Nous ne pouvions plus reculer.
A 10h00, le Rotax 100cv n’a eu aucune peine à décoller le MCR « Little Sabaudia », ses deux occupants, et ses réservoirs seulement au 2/3 pleins, de la piste 23 d’Ouessant (140L embarqués pour 200L de capacité)
Mon objectif était de poser le MCR 6 heures plus tard à Figari. Bien sûr, à la masse max, la montée fut un peu laborieuse, mais j’ai visé tout de suite le FL75 pour laisser l’AP piloter l’avion, et permettre aux différents SIV et gestionnaires de TMA et zones militaires de nous prendre en charge dans des conditions de vol de voyage. Il m’est apparu rapidement, mais je m’y attendais, qu’un vent défavorable me contrarierait. J’ai subi ce vent contraire (perte de 40kmh pendant 4h) jusqu'à la vallée du Rhône, que j’ai pu ensuite compenser en partie lorsque le vent est devenu plus favorable sur la partie méridionale du trajet. In fine, j’ai tout de même perdu 45mn à l’issue du vol.
Passée la rade de Brest par la pointe du Raz, nous avons bénéficié ensuite de la beauté de la côte sud-bretonne et vendéenne jusqu’à Nantes. Puis 2 bonnes heures de France profonde plus tard (SIV Poitiers, Limoges), le paysage devint moins monotone avec le Massif central et le SIV de Clermont-Ferrand. Entre temps Cognac, actif mais sans radar, ne nous a pas laissés passer et m’a obligé à la seule concession sur la ligne droite. Puis Orange, actif et avec radar, ne m’a opposé aucune résistance. La Provence est alors traversée grâce au SIV…Provence et ce jusqu’au VOR STP (St Tropez). Là, Nice nous prend en charge pour la traversée maritime. Merveille du temps clair, la Corse se dessine déjà devant nous dès le continent. Demandant à Nice d’éviter le crochet par MERLU, il m’est gentiment proposé de tirer directement sur LONSU, le point d’entrée du SIV d’Ajaccio (la zone FANNY de l’aéronavale étant inactive). Je négocie enfin une verticale terrain d’Ajaccio plutôt que le cheminement à 1500ft pour traverser la rade et le cheminement côtier pour Figari. Du coup je laisse Propriano à ma droite et arrive sur Figari par la montagne corse. Il est alors conseillé de bien reprendre ses esprits pour ne pas rater l’atterrissage après 6h50 de vol ! Le GPS s’arrête à 1394km. Il est 16h50. Formalités et complément d’essence faits, nous repartons rapidement pour Propriano, la Mecque des voyageurs aériens vers la Corse. Pas moins de 2 bières Pietra chacun furent nécessaires pour étancher notre soif et arroser notre « exploit ». Restait encore une obligation : aller prendre un bain dans la Méditerranée en bout de piste de l'aérodrome !

Debriefing
L’Afis d’Ouessant ne connaissait aucun vol s’étant déjà réalisé vers Figari, et la préposée aux taxes à Figari ne connaissait même pas ce nom d'île d’Ouessant (!). C’est tout dire que ce vol risque bien d’être le premier ! Maintenant à vos avions pour relever le défi, et améliorer le temps de vol. Je suis d’ailleurs à la recherche d’un nom pour ce défi ; j’ai pensé à « La Grande Diagonale des Fous », ou « The Crazy Diagonal Flight » ! D’autres suggestions ?

Les images de la journée

         L'enregistrement GPS


         L'enregistrement iPad


         La plage de Penn Arlan à 8h du matin


         Le MCR à Ouessant


         Le MCR et passagère "ready to GO"


         Aérodrome d'Ouessant au décollage


         Lorient


         La France profonde


Le Massif Central


Le Mont Ventoux


Saint Tropez et le début de la traversée maritime


La rade d'Ajaccio


L'arrivée à FIGARI


Parqué à FIGARI, le MCR ne dénote pas au milieu des autres avions de voyage...


Pari tenu : baignade le matin en mer d'Iroise, et le soir à Propriano !

Bravo Pierre-André,

Enfin de la vraie information : le Burkini, c'est à Ouessant, pas en Corse

Michel