Dyn'Aviation
2 participants
Page 1 sur 1
Dyn'Aviation
http://www.bienpublic.com/actu/region/20081105.BPA1471.html :
SUITE à la disparition d'APEX
Dyn'Aéro reprend une partie de sa production
La liquidation judiciaire des sociétés APEX Aircraft et APEX Industries à Darois porte un coup rude à la filière de l'aviation légère française qui n'en avait pas besoin. La société APEX fabriquait et commercialisait des avions aussi régulièrement utilisés par les aéroclubs que les DR 400, Cap 232 ou les Cap 10.
En pratique cette liquidation judiciaire met les utilisateurs dans une situation qui risque de devenir rapidement intenable, puisqu'ils n'auront plus accès aux pièces détachées d'usure. Sans ces pièces, ce sont quelque trois mille avions dont deux mille en France qui vont rester cloués au sol. La seule bonne nouvelle vient paradoxalement de la météo, car l'activité de l'aviation légère se réduit forcément en hiver, laissant un léger répit à la fédération française de l'aviation (FFA) qui souhaite dans un communiqué « apporter un soutien, y compris financier à un industriel du monde de l'aviation légère et sportive qui serait en situation (...) d'apporter une réponse de nature à permettre l'approvisionnement le plus rapide et le plus pérenne en pièces détachées et le maintien en vol des avions concernés ». Et la FFA de tourner son regard vers Dyn'Aero, l'un des deux seuls constructeurs français, aujourd'hui capable d'apporter une solution.
Dyn'Aéro relève le défi
« On avait prévu depuis deux ans de lancer une nouvelle société Dyn'Aviation pour profiter de la nouvelle réglementation européenne allégée, ELA (pour aéronefs légers européens) nous permettant de produire de nouveaux modèles d'avions livrés clés en main.
Depuis des années, la certification d'un nouveau modèle était devenue trop complexe et surtout trop chère. C'est ce qui explique que nos produits actuels ont tous été certifiés, il y a plus de trente ans. En 1992, on avait exploité le créneau des catégories non certifiées, en créant des ULM et on livrait aussi des avions en kit.
Avec cette ouverture réglementaire nouvelle, la nouvelle entité Dyn'Aviation pourra se charger de faire certifier des pièces détachées des avions d'APEX. Elle pourra aussi produire et livrer clés en main, notre MCR-4S, vendu jusqu'ici en kit » explique Christophe Robin qui ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité, même s'il ne faut voir dans la création de Dyn'Aviation qu'une coïncidence de calendrier avec la liquidation d'APEX.
En effet, Dyn'Aviation voit le jour à la suite d'une étude stratégique, faite avec la Région et des partenaires financiers portugais et français.
Pour répondre à l'attente des utilisateurs de DR 400 et autres CAP 232 une dizaine d'ouvriers spécialisés d'APEX seront embauchés : « On fournira que les pièces périphériques d'usure ».
Dans les faits, cette fabrication a été lancée, car il y avait urgence. « On attend aujourd'hui le Concours de la Région pour maintenir l'activité sur Darois, ainsi que du département et de l'OSEO. On a la capacité d'embaucher des personnels déjà formés et il est important de garder ce savoir-faire à Darois ».
Franck BASSOLEIL
SUITE à la disparition d'APEX
Dyn'Aéro reprend une partie de sa production
La liquidation judiciaire des sociétés APEX Aircraft et APEX Industries à Darois porte un coup rude à la filière de l'aviation légère française qui n'en avait pas besoin. La société APEX fabriquait et commercialisait des avions aussi régulièrement utilisés par les aéroclubs que les DR 400, Cap 232 ou les Cap 10.
En pratique cette liquidation judiciaire met les utilisateurs dans une situation qui risque de devenir rapidement intenable, puisqu'ils n'auront plus accès aux pièces détachées d'usure. Sans ces pièces, ce sont quelque trois mille avions dont deux mille en France qui vont rester cloués au sol. La seule bonne nouvelle vient paradoxalement de la météo, car l'activité de l'aviation légère se réduit forcément en hiver, laissant un léger répit à la fédération française de l'aviation (FFA) qui souhaite dans un communiqué « apporter un soutien, y compris financier à un industriel du monde de l'aviation légère et sportive qui serait en situation (...) d'apporter une réponse de nature à permettre l'approvisionnement le plus rapide et le plus pérenne en pièces détachées et le maintien en vol des avions concernés ». Et la FFA de tourner son regard vers Dyn'Aero, l'un des deux seuls constructeurs français, aujourd'hui capable d'apporter une solution.
Dyn'Aéro relève le défi
« On avait prévu depuis deux ans de lancer une nouvelle société Dyn'Aviation pour profiter de la nouvelle réglementation européenne allégée, ELA (pour aéronefs légers européens) nous permettant de produire de nouveaux modèles d'avions livrés clés en main.
Depuis des années, la certification d'un nouveau modèle était devenue trop complexe et surtout trop chère. C'est ce qui explique que nos produits actuels ont tous été certifiés, il y a plus de trente ans. En 1992, on avait exploité le créneau des catégories non certifiées, en créant des ULM et on livrait aussi des avions en kit.
Avec cette ouverture réglementaire nouvelle, la nouvelle entité Dyn'Aviation pourra se charger de faire certifier des pièces détachées des avions d'APEX. Elle pourra aussi produire et livrer clés en main, notre MCR-4S, vendu jusqu'ici en kit » explique Christophe Robin qui ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité, même s'il ne faut voir dans la création de Dyn'Aviation qu'une coïncidence de calendrier avec la liquidation d'APEX.
En effet, Dyn'Aviation voit le jour à la suite d'une étude stratégique, faite avec la Région et des partenaires financiers portugais et français.
Pour répondre à l'attente des utilisateurs de DR 400 et autres CAP 232 une dizaine d'ouvriers spécialisés d'APEX seront embauchés : « On fournira que les pièces périphériques d'usure ».
Dans les faits, cette fabrication a été lancée, car il y avait urgence. « On attend aujourd'hui le Concours de la Région pour maintenir l'activité sur Darois, ainsi que du département et de l'OSEO. On a la capacité d'embaucher des personnels déjà formés et il est important de garder ce savoir-faire à Darois ».
Franck BASSOLEIL
ArthurLéo- Nombre de messages : 295
Localisation : Europe...
Constr./proprio. : Amateur..
Date d'inscription : 11/03/2008
Re: Dyn'Aviation
Plus le mot signé de CR:
(Vue et copié sur le forum des pilotes privé)
https://servimg.com/view/11325173/126
https://servimg.com/view/11325173/127
(Vue et copié sur le forum des pilotes privé)
https://servimg.com/view/11325173/126
https://servimg.com/view/11325173/127
ArthurLéo- Nombre de messages : 295
Localisation : Europe...
Constr./proprio. : Amateur..
Date d'inscription : 11/03/2008
Re: Dyn'Aviation
Souhaitons à Christophe Robin, qui veut sûrement perpétuer un peu le travail de son père, et éviter un gros gachis, de réussir dans son entreprise et sauver les DR et CAP de rester cloués au sol à plus ou moins long terme.
Mais ne serait-il pas le moment de faire aboutir les démarches permettant à un certain nombre des DR (220, 221, 250, ...) afin de les classer orphelins et ainsi sortir du carcant de la règlementation actuelle plus trop adaptée à des avions conçus il y a plus de trente ans?
Bravo Christophe pour ton courage qui n'a que d'égal que ta passion!
Mais ne serait-il pas le moment de faire aboutir les démarches permettant à un certain nombre des DR (220, 221, 250, ...) afin de les classer orphelins et ainsi sortir du carcant de la règlementation actuelle plus trop adaptée à des avions conçus il y a plus de trente ans?
Bravo Christophe pour ton courage qui n'a que d'égal que ta passion!
dyn'aviation
la création de cette nouvelle société n'implique pas automatiquement la vente d'APEX à celle-ci, à ce jour, leTribunal de Commerce ( seul compétent ) ne s'est pas encore prononcé, il reste aussi que Pélissier entend conserver les droits à travers une autre société ( vous avez tout le détail sur le site Pilotes Privés ) ce qui veut dire que la procédure sera longue, et surement une partie de bras de fer ! ...aller en Appel n'est pas interdit !
Il y a bien sur, que cette nouvelle société - sans avoir à recourir à une procédure commerciale -a le droit de fabrtiquer et vendre des pièces détachées par des STC, mais c'est également une procédure très longue, car il faut que cette fabrication soit agréée et suivie...donc, à ce jour, sauf à se réjouir de cette nouvelle société, qui, dans le plus proche avenir " serait " surtout axée sur la construction, ou montage " clés en mains " de certains modèles dyn'aéro dont les kits sont fabriqués au Porugal
Il est à noter que l'autre acquérreur intéréssé par le rachat de APEX aurait tout à fait le droit - comme n'importe qui - de fabriquer ces pièces et entrer en concxurrence sur les prix, ce qui ne serait pas une mauvaise chose, car le plus gros reproche que l'on peut faire est que ces pièces dites " captives " et donc, jusqu'à ce jour, pouvant être uniquement fabriquées par le détenteur des droits, étaient d'un prix très elevé et bien ,souvent injustifié, sur un plan général, la CEE qui a interdit les exclusivités en fait la chasse régulièrement et ne se gène pas pour infliger de très lourdes amendes !...voir France Télécom à une certaine époque lorsqu'elle bloquait l'arrivée des autres opérateurs !
L'action de la FFA pour aider un éventuel repreneur devrait, en principe, être accompagnée d'un suivi sur le plan prix , ce qui permettra, on l'espère , de pouvoir voler à un meilleur prix, car il semblerait qu'il y aurait un " déchet " important par le non renouvellement des adhésions , dans les clubs avions, pour 2009, l'ULM ne doit pas être une fin en soi pour ceux qui ne pouront pas rester dans les clubs avions, en majorité, cela fait des déçus dans les clubs ULM ...ils ont conscience de perdre ( dans la pratique définitivement ) leur licence avion pour laquelle, ils ont souvent beaucoup donné.
C'est toujours une bonne nouvelle que d'annoncer de l'embauche, mais serait-ce vraiment le cas ? il faut tenir compte des licenciements d'APEX, et pourquoi pas de la disparition des emplois de Dyn'aéro lorsque la fabrication est partie au Portugal...espérons seulement que ce ne sera pas un effet d'annonce très provisoire...pour voir ces emplois plus ou moins supprimés...pour aller une nouvelle fois dans un autre Pays !
Il y a bien sur, que cette nouvelle société - sans avoir à recourir à une procédure commerciale -a le droit de fabrtiquer et vendre des pièces détachées par des STC, mais c'est également une procédure très longue, car il faut que cette fabrication soit agréée et suivie...donc, à ce jour, sauf à se réjouir de cette nouvelle société, qui, dans le plus proche avenir " serait " surtout axée sur la construction, ou montage " clés en mains " de certains modèles dyn'aéro dont les kits sont fabriqués au Porugal
Il est à noter que l'autre acquérreur intéréssé par le rachat de APEX aurait tout à fait le droit - comme n'importe qui - de fabriquer ces pièces et entrer en concxurrence sur les prix, ce qui ne serait pas une mauvaise chose, car le plus gros reproche que l'on peut faire est que ces pièces dites " captives " et donc, jusqu'à ce jour, pouvant être uniquement fabriquées par le détenteur des droits, étaient d'un prix très elevé et bien ,souvent injustifié, sur un plan général, la CEE qui a interdit les exclusivités en fait la chasse régulièrement et ne se gène pas pour infliger de très lourdes amendes !...voir France Télécom à une certaine époque lorsqu'elle bloquait l'arrivée des autres opérateurs !
L'action de la FFA pour aider un éventuel repreneur devrait, en principe, être accompagnée d'un suivi sur le plan prix , ce qui permettra, on l'espère , de pouvoir voler à un meilleur prix, car il semblerait qu'il y aurait un " déchet " important par le non renouvellement des adhésions , dans les clubs avions, pour 2009, l'ULM ne doit pas être une fin en soi pour ceux qui ne pouront pas rester dans les clubs avions, en majorité, cela fait des déçus dans les clubs ULM ...ils ont conscience de perdre ( dans la pratique définitivement ) leur licence avion pour laquelle, ils ont souvent beaucoup donné.
C'est toujours une bonne nouvelle que d'annoncer de l'embauche, mais serait-ce vraiment le cas ? il faut tenir compte des licenciements d'APEX, et pourquoi pas de la disparition des emplois de Dyn'aéro lorsque la fabrication est partie au Portugal...espérons seulement que ce ne sera pas un effet d'annonce très provisoire...pour voir ces emplois plus ou moins supprimés...pour aller une nouvelle fois dans un autre Pays !
Invité- Invité
Re: Dyn'Aviation
http://www.ff-aero.fr/ed/editeur/fileupload/Lettre_ouverte_FFA.pdf
Début septembre, les sociétés APEX Aircraft et APEX Industrie ont été placées en liquidation judiciaire. Ces sociétés assuraient le suivi de navigabilité et la fourniture exclusive de pièces détachées pour les avions des gammes ROBIN et CAP.
Ces liquidations affectent gravement les 600 Aéroclubs français dont la flotte se compose à 40% de ces machines.
L'approvisionnement régulier en pièces de rechange est une condition impérative au maintien en vol de ces aéronefs. Faute de pouvoir se fournir en pièces détachées, chaque jour de nouveaux avions sont cloués au sol.
Leur nombre est estimé à plus de cinquante à ce jour. Dans quelques semaines, si rien n’est fait, c’est près d'un millier d’avions de type ROBIN, soit la moitié de la flotte, qui sera dans l’impossibilité de voler.
Cette crise est la plus grave qu’ait eu à subir l’aviation légère en France. A court terme, c’est l’existence même des aéroclubs qui est en jeu avec le risque de voir disparaître un modèle unique dans le monde du vol moteur. Avec pour conséquence immédiate le licenciement des salariés, la faillite des aéroclubs, l'interruption des formations en cours, la fermeture de certains terrains.
Ce ne serait plus une crise, ce serait une catastrophe, la fin de 100 ans d'histoire et d'excellence française en aéronautique, et ceci l’année même où l'on célèbre les 100 ans de la traversée de la Manche par Blériot.
Trois mois après la mise en liquidation des sociétés Apex Aircraft et Apex Industrie, quelle est la situation ?
M. Pellissier, qui est à des titres divers à la tête de toutes les sociétés de la nébuleuse APEX, continue de brouiller les pistes, sûr de sa stratégie, qui consiste à rendre la situation illisible même par les meilleurs experts, tant il a déployé d’énergie à mélanger les cartes. Son objectif n'est clairement pas de faciliter la reprise des activités, dans des conditions acceptables pour un repreneur qui pourrait proposer aux Aéroclubs un retour à la normale rapide et pérenne.
Le liquidateur judiciaire instruit comme il le peut les candidatures d’éventuels repreneurs, sans même être en mesure de connaître de manière précise le périmètre de la myriade d’entreprises de la nébuleuse APEX et de pouvoir débloquer les pièces détachées qui se trouvent à l’intérieur de l’usine APEX.
Le Tribunal de Commerce de Dijon, qui ne mesure pas totalement les conséquences possibles de ses décisions pour le monde aéronautique qu'il méconnaît, n’a pris aucune décision, si ce n’est de reporter une fois encore une audience capitale pour la résolution de nos problèmes.
La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) dit devoir attendre les décisions du Tribunal de Commerce pour agir, or l’on sait que dans bien des circonstances la puissance publique a su faire accélérer le cours de la justice, notamment quand un avion de club passe à proximité d’un avion ministériel.
La Fédération Française Aéronautique, association reconnue d'Utilité Publique, représente 42000 membres et 600 aéroclubs. Elle est délégataire du pouvoir sportif aéronautique, est inscrite au code de l’aviation civile et demande solennellement :
- A ses deux ministres de tutelle de bien mesurer l'importance de ce dossier, et d'engager sans tarder toutes actions officielles ou amiables qui permettront un retour très rapide à une situation normale.
- Au Tribunal de Commerce de prendre conscience de l'urgence des actions en cours, et en conséquence de traiter sans délai ce dossier, en intégrant la composante de la réglementation aéronautique dans ses décisions.
- A la DGAC, de ne pas attendre la fin des procédures judiciaires en cours pour anticiper au maximum la préparation sans délai de la reprise des activités permettant un retour à la normale pour la fourniture des pièces détachées des avions concernés.
- Aux repreneurs déclarés de se mettre autour d’une table pour chercher ensemble la meilleure solution pour remettre les avions en vol, au-delà d’une vision strictement patrimoniale.
- A tous, aéroclubs, pilotes, passionnés d’aviation et à tous les organismes représentatifs de s’engager à coté de la FFA pour soutenir et accompagner toute solution rapide et pérenne.
Au-delà des deux sociétés commerciales concernées dans la nébuleuse APEX, cette liquidation risque d’être celle d’une activité : l’aviation légère sportive et de loisir.
Il y a urgence à agir !
Jean Claude ROUSSEL
Président de la Fédération Française Aéronautique
LETTRE OUVERTE A TOUS CEUX QUI PORTENT UNE RESPONSABILITE DANS
L’AVENIR DE L’AVIATION LEGERE EN FRANCE
L’AVENIR DE L’AVIATION LEGERE EN FRANCE
Début septembre, les sociétés APEX Aircraft et APEX Industrie ont été placées en liquidation judiciaire. Ces sociétés assuraient le suivi de navigabilité et la fourniture exclusive de pièces détachées pour les avions des gammes ROBIN et CAP.
Ces liquidations affectent gravement les 600 Aéroclubs français dont la flotte se compose à 40% de ces machines.
L'approvisionnement régulier en pièces de rechange est une condition impérative au maintien en vol de ces aéronefs. Faute de pouvoir se fournir en pièces détachées, chaque jour de nouveaux avions sont cloués au sol.
Leur nombre est estimé à plus de cinquante à ce jour. Dans quelques semaines, si rien n’est fait, c’est près d'un millier d’avions de type ROBIN, soit la moitié de la flotte, qui sera dans l’impossibilité de voler.
Cette crise est la plus grave qu’ait eu à subir l’aviation légère en France. A court terme, c’est l’existence même des aéroclubs qui est en jeu avec le risque de voir disparaître un modèle unique dans le monde du vol moteur. Avec pour conséquence immédiate le licenciement des salariés, la faillite des aéroclubs, l'interruption des formations en cours, la fermeture de certains terrains.
Ce ne serait plus une crise, ce serait une catastrophe, la fin de 100 ans d'histoire et d'excellence française en aéronautique, et ceci l’année même où l'on célèbre les 100 ans de la traversée de la Manche par Blériot.
Trois mois après la mise en liquidation des sociétés Apex Aircraft et Apex Industrie, quelle est la situation ?
M. Pellissier, qui est à des titres divers à la tête de toutes les sociétés de la nébuleuse APEX, continue de brouiller les pistes, sûr de sa stratégie, qui consiste à rendre la situation illisible même par les meilleurs experts, tant il a déployé d’énergie à mélanger les cartes. Son objectif n'est clairement pas de faciliter la reprise des activités, dans des conditions acceptables pour un repreneur qui pourrait proposer aux Aéroclubs un retour à la normale rapide et pérenne.
Le liquidateur judiciaire instruit comme il le peut les candidatures d’éventuels repreneurs, sans même être en mesure de connaître de manière précise le périmètre de la myriade d’entreprises de la nébuleuse APEX et de pouvoir débloquer les pièces détachées qui se trouvent à l’intérieur de l’usine APEX.
Le Tribunal de Commerce de Dijon, qui ne mesure pas totalement les conséquences possibles de ses décisions pour le monde aéronautique qu'il méconnaît, n’a pris aucune décision, si ce n’est de reporter une fois encore une audience capitale pour la résolution de nos problèmes.
La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) dit devoir attendre les décisions du Tribunal de Commerce pour agir, or l’on sait que dans bien des circonstances la puissance publique a su faire accélérer le cours de la justice, notamment quand un avion de club passe à proximité d’un avion ministériel.
La Fédération Française Aéronautique, association reconnue d'Utilité Publique, représente 42000 membres et 600 aéroclubs. Elle est délégataire du pouvoir sportif aéronautique, est inscrite au code de l’aviation civile et demande solennellement :
- A ses deux ministres de tutelle de bien mesurer l'importance de ce dossier, et d'engager sans tarder toutes actions officielles ou amiables qui permettront un retour très rapide à une situation normale.
- Au Tribunal de Commerce de prendre conscience de l'urgence des actions en cours, et en conséquence de traiter sans délai ce dossier, en intégrant la composante de la réglementation aéronautique dans ses décisions.
- A la DGAC, de ne pas attendre la fin des procédures judiciaires en cours pour anticiper au maximum la préparation sans délai de la reprise des activités permettant un retour à la normale pour la fourniture des pièces détachées des avions concernés.
- Aux repreneurs déclarés de se mettre autour d’une table pour chercher ensemble la meilleure solution pour remettre les avions en vol, au-delà d’une vision strictement patrimoniale.
- A tous, aéroclubs, pilotes, passionnés d’aviation et à tous les organismes représentatifs de s’engager à coté de la FFA pour soutenir et accompagner toute solution rapide et pérenne.
Au-delà des deux sociétés commerciales concernées dans la nébuleuse APEX, cette liquidation risque d’être celle d’une activité : l’aviation légère sportive et de loisir.
Il y a urgence à agir !
Jean Claude ROUSSEL
Président de la Fédération Française Aéronautique
ArthurLéo- Nombre de messages : 295
Localisation : Europe...
Constr./proprio. : Amateur..
Date d'inscription : 11/03/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum